L'Ecole Nationale Supérieure Maritime

« Hydro » : travaux en 2011


Environ 25 M€ seront engagés dans la construction de la nouvelle école de la marine marchande.
Depuis des mois, il travaille dans l'ombre. « J'ai participé à toutes les réunions du comité de pilotage avec le maire du Havre et le préfet en 2009. 2010 sera l'année des décisions », annonce Jean-Yves Besselat, député UMP et ardent défenseur des dossiers liés au monde maritime (pavillon français, réforme portuaire…). Et l'un de ces dossiers lui tient tout particulièrement à cœur : le déménagement de « L'Hydro », l'Ecole nationale de la marine marchande. Elle passera des hauteurs de Sainte-Adresse aux rives du bassin de l'Eure, quai du Cameroun, en lieu et place du hangar 27.
La future école s'installera sur un terrain de 15 000 m² et les locaux en occuperont les deux tiers. Situé face aux futurs bâtiments de Sciences-Po et du département Génie civil de l'Institut national de sciences appliquées (Insa), l'Ecole de la marine marchande va tripler ses capacités et ses effectifs. « Elle accueillera un plus de mille étudiants », souligne Jean-Yves Besselat, qui, en 2009, a obtenu « à l'arraché » des crédits d'études d'un million et demi d'euros du ministère des Finances.
Les procédures administratives et les études techniques seront lancées dans les prochains mois et le choix de l'équipe de conception devrait intervenir d'ici à la fin de cette année. Premier coup de pioche : « Au cours du printemps 2011 », ajoute le député.

Un pôle de sécurité maritime
Quant à l'investissement pour la nouvelle école, une enveloppe de 25 M€ est engagée sur ce dossier par les services de l'Etat. Ils entendent faire de cet établissement un pôle de référence en matière de recherche sur la sécurité maritime. « Pour cela et pour décrocher des fonds européens, explique le député havrais, nous allons passer une alliance avec Southampton qui travaille également sur ce sujet. »
Avec un nombre d'étudiants triplé dans la future école havraise, Jean-Yves Besselat estime que l'Etat envoie un signe fort vers le milieu maritime. « Cela correspond au discours de Nicolas Sarkozy, le 16 juillet dernier au Havre », estime-t-il, ravi que l'Etat fasse porter ses efforts sur les métiers de la mer, synonymes, selon lui, de développement économique. Il en veut pour preuve le pavillon français pour les navires, le RIF. « Nous sommes passés de 212 à 300 et nous visons 500 navires dans les cinq ans, explique-t-il. Certaines activités sont délocalisées ; avec le pavillon français, on relocalise ».
ST. S.